Après deux manifestations en 2017, le mouvement Droit à la Ville a mobilisé une nouvelle fois le 17 mars à Genève pour réclamer un changement dans le développement du territoire. Malgré la pluie, environ 2’000 personnes ont défilé, le tout couronné par l’occupation d’un bâtiment vide, symbole de la spéculation.
Alors qu’il y a quarante ans, Genève était la capitale européenne des squats, la ville supprime aujourd’hui ses lieux alternatifs et connaît une hausse des loyers qui rend plus difficile l’accès au logement. Cela n’empêche pas certaines initiatives de revendiquer le droit à la ville, comme la maison collective de Malagnou, qui appelait à manifester samedi 7 octobre.