Cet article a été initialement publié dans Le Monde Civil, le journal de la Fédération suisse du service civil (CIVIVA), de juillet 2021. Vers l’article original
Quel rôle pour le service civil en temps de pandémie ? Les affectations de l’armée en soutien aux cantons durement touchés par la COVID-19 ont beaucoup fait parler d’elles. Mais le service civil n’est pas resté inactif. Les civilistes ont également répondu présent lors de cette crise en venant soutenir notamment les établissements d’affectation du système de santé. Il s’agit bien là du rôle du service civil : aider au quotidien les domaines où les ressources en personnel manquent pour accomplir des tâches importantes pour la collectivité. Il est incontestable que les institutions de soins ont souffert durant cette crise, que leur personnel était fortement sollicité et qu’il s’agit d’une tâche essentielle pour la société. En résumé, le cœur de cible du service civil.
Une séance de l’intergroupe parlementaire « service civil », géré par CIVIVA, en collaboration avec l’intergroupe « soins » a donc eu lieu le 16 juin pour examiner cette question et quel a été l’engagement des civilistes durant cette crise. Nous avons pu écouter les exposés de trois personnes. Regula Zürcher Borlat, directrice suppléante et cheffe de l’unité Exécution du CIVI, a présenté la façon dont l’Office a été actif durant cette période particulière. Daniel Höchli, directeur de CURAVIVA Suisse, nous a parlé, pour sa part, des institutions de la santé. Enfin, Regula Feldmann, responsable du département des soins des hôpitaux de l’Inselgruppe, nous a apporté sa vision concrète de l’engagement des civilistes sur le terrain.
Les civilistes apportent une aide quotidienne à de nombreux établissements en Suisse, notamment dans la santé et le social, qu’il s’agisse par exemple d’hôpitaux ou d’EMS. Alors que les contacts entre l’intérieur et l’extérieur de ces institutions ont été réduits, les civilistes grâce à leur présence ont permis de garder un lien, par exemple en organisant des visioconférences avec les familles de patients hospitalisés. Ce genre d’affectations est nécessaire. Il ne s’agit pas de soins médicaux en tant que tel mais d’une présence chaleureuse et bienvenue pour prendre en charge et rassurer des personnes éloignées de leurs proches. Cet engagement au plus proche des personnes qui ont souffert dans leur santé doit être valorisé. La conclusion est évidente : nous avons besoin du service civil, au quotidien et dans les situations de crise.
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